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Vidéo: A Marrakech, le Ju-Jitsu rallie de plus en plus d’adeptes

Ce dimanche 30 janvier se tenait le championnat régional de Ju-Jitsu de la Ligue de Marrakech-Safi au complexe sportif Azzouzia. De jeunes pépites se sont confrontés pour décrocher leur place dans la compétition nationale.

Encore méconnu du grand public, le Ju-Jitsu rallie de plus en plus d’adeptes au Maroc. Ce dimanche 30 janvier se tenait le championnat régional de Ju-Jitsu de la Ligue de Marrakech-Safi au complexe sportif Azzouzia. La compétition qualificative pour le championnat national (prévu courant février à Casablanca), a fédéré l’ensemble de l’écosystème régional de ce sport de haut niveau.

L’occasion pour célébrer cet art martial sous ses trois déclinaisons: Ju-Jitsu traditionnel, Fighting (combat), et le Ne Waza, appelé également «Ju-Jitsu brésilien» qui ne se pratique qu’au sol. Des combats entre des participants toutes catégories confondues ont permis d’apprécier la maîtrise technique des compétiteurs.

La discipline suscite un engouement auprès des jeunes, profitant notamment de la notoriété des Arts Martiaux Mixtes (MMA), et rallie de plus en plus d’adeptes. Justement, la finalité des compétitions est de préparer un terreau de jeunes combattants, en vue de constituer une future sélection nationale. «Nous sommes en train de former une équipe nationale à même de relever le grand défi et honorer le pays dans les compétitions internationales», précise Moulay Hafid El Alaoui, président de la Ligue de Marrakech-Safi de Jujitsu.

Le ju-jitsu fait également son retour en force auprès des femmes qui sont de plus en plus séduites par la panoplie de techniques de défense qu’offre cet art martial. «Ce genre de rassemblement est une opportunité de rouler avec d’autres combattantes, chose que nous n’avons pas l’occasion de faire tous les jours lors des séances d'entraînement», note Fadila, participante au dernier championnat.

Au-delà des clichés, le Ju-Jitsu est un sport très complet. Cet art martial est pour rappel ouvert à tout public, à condition de porter son kimono, noué à la taille d’une ceinture blanche, dans un premier temps!

Par Ayoub Ibnoulfassih
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