«Occupe-toi de ta profession et laisse-moi la mienne». «Qu’est ce que tu connais au football, toi ?». «Tu es journaliste toi ?»…
Tel est le chapelet de questions, accompagnées d’une nerveuse gestuelle des mains, avec lesquelles Tarik Sektioui a répondu à un journaliste qui lui posait une question sur le choix de la composition de l’équipe massiste qui a affronté hier l’IRT. Une question somme toute normale, même si elle relève du «technique», dont l’entraîneur a le secret.
Tarik Sektioui fut incontestablement un grand joueur de football qui a fait le bonheur de grands clubs d’ici et d’Europe. Mais ce que l’ancien attaquant du FC Porto et des Lions de l’Atlas ignore, c’est que les grands joueurs ne font pas forcément de grands entraîneurs. Sauf s'ils sont à l’écoute des opinions des grands connaisseurs du ballon rond, qu’il s’agisse de fans chevronnés ou de journalistes spécialisés.
Ne dit-on pas que le spectateur (journaliste ou fan) est meilleur joueur et entraîneur que tous ceux qui sont sur ou au bord du terrain?