Le WAC vit une période, pour le moins, difficile. Un grand vide après deux saisons de gloire qui l’ont vu monter sur la plus haute marche africaine, mais aussi marocaine. Aujourd’hui, le club est éliminé de la Ligue des Champions , il cumule les matchs en retard et il doit s’adapter à un calendrier infernal.
Défaite interdite
Le Wydad devra sortir la tête de l’eau dès aujourd’hui à 20h. Les Rouges affrontent Al Ahly Tripoli (Libye), en match retour des 16es de finale de la Coupe arabe des clubs champions, en Tunisie. Le score de la première manche, jouée à Casablanca (1-1), rajoute un zest d’intérêt au match de ce soir.
Les Casablancais se souviendront de ce match aller au terme duquel ils ont perdu leur coach, le très contesté Abdelhadi Sektioui. Après un début de saison cauchemardesque (deux défaites, deux nuls), le coach, sujet à des insultes diverses et des jets de bouteilles lors des deux derniers matchs à domicile, a jeté l’éponge.
Une nouvelle élimination d’une compétition majeure aurait un effet néfaste sur un WAC déjà grandement fragilisé et à bout de nerfs. Ce serait aussi un début désastreux pour le nouveau manager Noël Tosi. Seule une victoire ou, au moins, un match nul de minimum 2-2 qualifierait les coéquipiers de Brahim Nakkach.
Sauver l’honneur
Depuis l’arrivée du président Said Naciri, le WAC n’a jamais vécu une saison blanche. Le club le plus titré du Royaume doit se ressaisir ce soir pour éviter une nouvelle élimination en une semaine. Si le Wydad passe l'obstacle Al Alhy Tripoli, il pourra toujours ambitionner de remporter un titre qui lui échappe depuis 1989 (dernier sacre). Depuis, le club casablancais a perdu deux fois en finale (2008 puis 2009).
En manque de victoires depuis plus d'un mois, les hommes de Naciri sont-ils capables d'inverser la tendance et relancer leur saison? Il va bien falloir car les Wydadis sont aussi attendus en Botola dont ils occupent l'avant-dernière place.