C’est la fin de l’ère Raouraoua à la tête du football algérien. Kheireddine Zetchi, le seul candidat au poste de présidence de la fédération algérienne de football l’a annoncé sur la chaîne de télévision «Ennahar».
«Je suis le seul candidat, il n’y en aura pas d’autres » a déclaré le président du Paradou AC qui évolue en deuxième division, sans oublier de préciser que si Raouraoua s’était représenté, il se serait volontiers retiré de la course. Selon les informations relayées par les médias algériens, Zetchi est le candidat soutenu par les pouvoirs publics.
C’est donc à la recherche d’un nouveau souffle que le football algérien change de main, avec une passation de pouvoir qui ne se fait pas sans bruit. Au lendemain de la CAN, c’est le ministre de la jeunesse et des sports, El-Hadi Ould Ali, qui avait exigé du changement à la tête de la FAF. Une envie partagée par les supporters des Fennecs, sur les réseaux sociaux, les partisans de Raouraoua ont perdu du terrain face à ceux qui réclament son départ.
Ainsi, et après une longue réflexion, Zetchi a déposé sa candidature au bureau de la FAF. Dans son équipe, une liste de figures du football algérien. En gardant un seul élément du bureau sortant, en la personne de Djahid Zefzef, un pas qui fait clairement une coupure avec l’ère Raouraoua. Dans ses engagements futurs, Zetchi a promis de faire tout son possible pour que les Fennecs soient sacrés en 2019 au Cameroun. Forte d’une génération de joueurs talentueux à l’image de Riyad Mahrez (meilleur joueur de la Premier League), l’Algérie se réserve le droit de rêver, avec une génération nouvelle de dirigeants.
D'un autre côté, si Raouraoua se retire du poste de président de la FAF, l'homme veut toujours une place au sein du comité exécutif de la CAF. Il se présentera lors de l'élection qui aura lieu le 16 mars prochain au siège de la confédération africaine de football, toujours en tant que président de la fédération algérienne de football car l'assemblée de cette dernière ne se tiendra qu'en fin mars.