C’est un sentiment de stupéfaction générale qui règne en ce moment dans le pays. Au moment où le Maroc était donné comme candidat pour l’organisation de la CAN 2019, le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, a annoncé, de façon très laconique, que le Maroc n’entend pas organiser la compétition, rapporte Al Massae du 14 décembre.
Rapidement, la machine médiatique s’est emballée pour tenter de comprendre le sens et le poids de la sortie du ministre, qui n’a d’égal que le silence du patron de la FRMF, Fouzi Lekjâa.
Parmi les premières pistes évoquées, une tentative du Maroc d’écarter les soupçons de domination des coulisses de la CAF et d'avoir tout fait pour écarter la candidature du Cameroun.
Dans le pays de Paul Biya, le retrait de la compétition n’a pas été digéré, au point d’accuser le Maroc de manipuler le président de la CAF, Ahmad Ahmad, qui aurait mis le Cameroun sous pression. Pourtant, le président de la CAF a déclaré à qui veut bien l’entendre qu’un audit totalement indépendant s’est chargé d’aider l’instance africaine à prendre sa décision.
Selon d’autres lectures, le Maroc tenterait de mettre en difficulté la CAF si aucune demande de candidature n’est déposée, auquel cas le Maroc viendrait à la rescousse pour organiser la compétition.
Il reste quelques heures seulement pour voir si un nouveau rebondissement surviendra avec l’annonce d’une candidature du royaume pour l’organisation de cette compétition qui nous aura tenus en haleine.