Ironie du (tirage au) sort, trois pays ayant représenté l’Afrique au Mondial brésilien de 2014 se retrouvent aujourd’hui dans le même groupe : Cameroun, Nigéria, Algérie formeront en effet le groupe B, avec la «petite» Zambie, vainqueur de la CAN en 2013. Un groupe de la mort ? Certainement. En tout cas, il faut être un bon devin pour imaginer l’éventuel vainqueur de ce groupe, où le Cameroun compte, à lui seul, 7 participations à une Coupe du monde.
Deux autres groupes semblent relativement moins difficiles. Dans le groupe C (Mali, Gabon, Maroc, Côte d’Ivoire), la qualification semble se jouer entre les Eléphants et les Lions de l’Atlas. Le Maroc part avec un certain avantage face aux champions d’Afrique, à savoir que son entraîneur, Hervé Renard, connaît parfaitement l’équipe ivoirienne qu’il entraînait lors de son sacre en 2015. Le Maroc a égalemnt une revanche à prendre sur la Côte d’Ivoire qui l’a éliminé lors de la course pour le Mondial brésilien.
Même chose avec le groupe E (Ghana, Egypte, Congo, Ouganda), où la qualification se jouera, une nouvelle fois, entre les Blacks Stars et les Pharaons. En effet, le 19 novembre 2013, c’est le Ghana qui se qualifiait au Mondial brésilien au détriment de l’Egypte (6-1 à Kumasi et 1-2 au Caire). Un air de revanche soufflera également sur ce groupe.
Enfin la Tunisie et le Sénégal ont été les têtes de liste les mieux choyées par le tirage de ce vendredi.
Les Aigles de Carthage pourront en effet s’envoler vers Moscou en 2018, à la faveur de la faiblesse de leur groupe composé de la Libye, de la RD Congo et de la Guinée.
Enfin, les Lions de la Teranga semblent, vu leur parcours sans faute en CAN 2017, capables de surpasser leurs deux voisins burkinabè et cap-verdien, mais aussi la lointaine Afrique du sud en perte de vitesse.
Sauf surprise bien sûr, comme le football nous en sert souvent. Une surprise que l’on ne retrouvera pas, à coup sûr, dans le groupe de la mort, car tout le monde est favori… à l’élimination.