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Le Raja compte sur les recettes du Clasico pour payer le salaire de Garrido

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Kiosque360. Très mal en point au niveau financier, le Raja compte désormais sur les revenus générés par la billetterie du Clasico entre les Aigles verts et l’AS FAR pour payer le salaire de l’entraîneur du club, l’Espagnol Juan Carlos Garrido. Ce dernier menace depuis peu de quitter ses fonctions si sa situation financière n’est pas réglée.
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Tous les regards se tourneront vers le complexe sportif Mohammed V à Casablanca, où se déroulera la rencontre au sommet entre le Raja de Casablanca et l’AS FAR, ce samedi à partir de 17 heures. Si les deux équipes se doivent de l’emporter pour bien débuter ce début de saison, la direction du Raja table sur un nombreux public pour… payer le salaire de son entraîneur, l’Espagnol Juan Carlos Garrido, rapporte le quotidien Assabah de ce week-end (16 et 17 septembre). Le coach espagnol menace en effet de quitter ses fonctions si ses salaires ne lui sont pas versés.

L’échéance est d’autant plus cruciale pour les dirigeants du Raja que l’entraîneur, récemment engagé par le club (il a débarqué au Raja lors de cet été en remplacement du technicien algérien Abdelhak Benchikha), a accordé au président Saïd Hasbane un court délai, soit jusqu’à lundi, pour récupérer son salaire.

Outre le salaire, l’entraineur du Raja doit également verser les frais de loyer de l’appartement loué par Juan Carlos Garrido à Casablanca. Altruiste, l’entraîneur a également demandé à ce que la direction verse toutes les primes des joueurs.

Selon les indiscrétions du journal arabophone, Juan Carlos Garrido s’apprête à organiser une conférence de presse au courant de la semaine prochaine pour expliquer les détails de sa relation avec la direction du club. Un point presse lors duquel il expliquera les raisons pour lesquelles les tensions se sont accrues entre lui et le club casablancais. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le public du Raja a appelé à boycotter la rencontre de ce samedi afin de mettre la pression sur la direction du club.

Par Fayçal Ismaili
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