Après les menaces, place aux décisions. Ils seront 2000 à 4000 éléments de la garde nationale à se positionner tout au long de la frontière mexicaine pour la rendre plus hermétique. On se croirait devant deux pays en guerre et non deux nations qui organisent conjointement un événement sportif universel.
L’ultimatum lancé depuis Air force One, l'avion présidentiel, démontre bien qu’il existe une dissonance entre les deux parties.
Cette tension n’est pas faite pour installer une ambiance amicale entre les deux nations. Au contraire, elle crée, à travers les déclarations du président américain, un climat de doute sur l' organisation conjointe de la Coupe du Monde 2026.
Le locataire de la Maison Blanche a expliqué qu'il garderait probablement ces milliers de militaires sur place, ou au moins une grande partie, jusqu'à la construction du mur, objet de discorde entre les deux pays.
La réplique du président mexicain ne s’est pas faite attendre. Elle est ferme et prouve la cacophonie entre deux des trois pays membres de United 2026. Enrique Peña Nieto a annulé, à deux reprises, des visites à Washington. «Notre relation est intense et dynamique et présente naturellement des défis», a-t-il déclaré. Et de rectifier que ces défis ne peuvent en aucun cas justifier des attitudes menaçantes ou un manque de respect entre nos deux pays.
«Si vos récentes déclarations puisent leur origine d'une certaine frustration liée aux affaires de politique intérieure, de vos lois ou de votre Congrès, adressez-vous à eux, et non aux Mexicains», lance-t-il à Trump.
Plusieurs politiques ont sollicité Donald Trump pour qu’il fasse preuve de souplesse et de diplomatie, il n’en démord pas! Il persiste et signe et le malaise enfle pour United 2026.