«Surprise», «choc», «étonnement»… les qualificatifs pleuvent dans la presse africaine pour décrire la décision du Maroc de ne pas se porter candidat à l’organisation de la CAN 2019 après le retrait de la compétition au Cameroun, rapporte le quotidien Assabah du 14 décembre.
A commencer par la presse égyptienne qui a qualifié la décision du Maroc d’«inattendue» au risque de mettre la CAF dans de sales draps. En cause, l’édition de 2019 connaitra la participation de 24 nations au lieu de 16, ce qui nécessite de grosses infrastructures , alors que rares sont les pays africains qui en disposent, indique la presse égyptienne.
Même son de cloche du côté de la presse sud-africaine qui a qualifié la décision du Maroc d’«étrange» puisque ce pays présentait le Maroc comme unique candidat pour décrocher la compétition. Les journaux du pays de Nelson Mandela s’unissent pour dire que désormais la porte est ouverte à tous les pays qui désirent se porter candidats.
Une manière de faire les yeux doux à la CAF avant le dépôt d’une demande officielle pour décrocher la compétition. Après avoir organisé la Coupe du monde 2010, l’Afrique du Sud est le seul pays capable d’organiser la CAN dans de bonnes conditions. Une décision qui devra normalement être entérinée par le comité exécutif de la CAF qui désignera le pays hôte le 9 janvier à Dakar.
Enfin, la presse algérienne, comme à l’accoutumée, n’a pas hésité à expliquer, comme à son habitude, ce retrait du Maroc par la peur d’affronter les Fennecs qui, il faut le rappeler, se sont qualifiés difficilement à la CAN 2019. Dont acte.