Mondial 2026: l'Amérique et Donald Trump seuls au monde

L'Afrique est un continent où la solidarité et la fraternité ne sont pas de vains mots. Le Camerounais Samuel Eto'o et l'Ivoirien Didier Drogba n'ont pas hésité à prêter main forte au Royaume dans sa quête d'organisation de la Coupe du Monde 2026. Tous deux sont des stars reconnues et des légendes du football mondial, en plus d'être deux personnalités qui oeuvrent au quotidien pour promouvoir l'Afrique et ses richesses. Ils sont donc parfaits pour le rôle qui leur est assigné. 

Étrangement, alors que la bataille est lancée depuis quelques temps déjà, aucun joueur de renommée internationale n'a été annoncé comme ambassadeur, ou porte étendard, de United 2026 la candidature nord-américaine. Pas de David Beckham, ni d'Hugo Sanchez (Mexique-Rela Madrid ndlr), encore moins de Mia Hamm, l'îcone du football féminin.

Equation impossible

Même si le "Spice boy" vit aux USA (il a même créé une franchise MLS à Miami) il ne peut pas rejoindre la candidature américaine pour plusieurs raisons: il a déjà été l'ambassadeur des Jeux Olympiques 2012 à Londres. Il est anglais et anobli par la Reine. Pendant toute sa carrière il a monnayé son image avec un succès incroyable et continue d'en tirer des bénéfices colossaux. Impossible de metrre son empire en péril même s'il en avait envie. 

Malgré un passage remarquable en Europe (Atlético et Real Madrid) dans les années 80/90, le Mexicain Hugo Sanchez appartient au passé. Et puis pour une question de mur (celui que Trump veut construire entre les Etats Unis et le Mexique) cette association reste une hypothèse farfelue.

Idem pour Mia Hamm. L'Américaine a fortment contribué à populariser la pratique du football féminin. Mais elle a mis fin à sa carrière il y a une quinzaine d'années et son profil n'est pas assez "bankable" pour une telle opération.

Si les footballeurs candidats potentiels ne sont pas légion, il faut peut être chercher dans d'autres disciplines. L'Amérique compte quelques stars planétaires qui feraient du bien à leur candidature. Le basketteur LeBron James (Cleveland Cavaliers), le boxeur milliardaire Floyd Mayweather ou encore la reine des cours de tennis Serena Williams. Ils transcendent tous leur sport d'origine et pourraient être des ambassadeurs de renom. Problème? Ils sont tous noirs... Pas de quoi satisfaire le président élu.

Terre de Foot

À l'inverse du Maroc, l'Amérique n'est pas une terre de football. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'aucun nom ne surgisse naturellement lorsqu'il est question de trouver une personnalité capable d'enfiler le costume de "représentant" de United 2026. Même le Qatar, qui n'est pas non plus un pays dingue de foot, avait su associer le Français Zinedine Zidane au succès de sa candidature. Un coup de maître. Alors pourquoi une super puisance comme les États-Unis d'Amérique n'y arrive pas?

Vous l'aurez compris, avec Donald Trump, United 2026 part de très loin. Le président américain fait l'unanimité contre lui. Ses prises de position, sa politique, ses tweets, l'isolent sur la scène internationale et par ricochet, rendent l'empathie envers les USA plus qu'aléatoire à travers le monde. Ça s'appelle l'effet boomerang!

Alors quelle solution pour le comité d'organisation américain? Objectivement aucune ne se détache. Peut être les Avengers...