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«Il n’y a personne qui ne connaisse Badr»: ce qu’en disent de grands noms sur la retraite de Badr Hari

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Alors que sa retraite se profile à l’horizon, comme l’a laissé entendre son entraineur Mike Passenier, Badr Hari est jugé par d’illustres acteurs de kickboxing. Leurs propos à l’égard du légendaire champion marocains sont édifiants.
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Battu, samedi 7 octobre en Bulgarie lors du Glory 89, par l’Estonien Uku Jurjendal, Badr Hari pourrait bientôt prendre sa retraite à 38 ans.

C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre son entraineur Mike Passenier, indiquant qu’il disputera un dernier combat, une sorte de fête d’adieu, avant de tirer sa révérence.

Le journal néerlandais De Telegraaf a consacré un long article à la retraite de Badr Hari, en donnant la parole à d’illustres noms de kickboxing qui ont connu de près ce champion hors pair.

Son ancien entraîneur Thom Harinck, celui qui l’a fait connaître comme une étoile montante entre 15 et 18 ans, déclare au sujet de sa retraite: «Quand je l’ai lu, j’ai pensé: enfin une décision sensée, sage. Il a tellement de talent, mais soit il n’a pas la forme physique ni le caractère nécessaire à ce moment-là… Alors tu ferais mieux d’arrêter…»

Harinck suggère: «Tout le monde peut perdre, même le meilleur. De Mohammed Ali à Mike Tyson: ils sont tous tombés à un moment donné… Il faut y faire attention et ensuite il doit se profiler d’une manière différente. Avec ses salles de sport ou en tant qu’entraîneur».

Et de regretter: «Vous avez besoin de ce genre de personnes sur le ring, pour le sport. Il a passé un bon moment et a également fait connaître ce sport dans les pays arabes. Il n’y a personne qui ne connaisse Badr. Il mérite un match d’adieu».

«Il nous manquera»
Considéré comme une légende des MMA, le Néerlandais Sem Schilt, qui avait été battu par Badr Hari, donne son avis: «Il a accompli suffisamment de choses à lui seul. Il est devenu un champion poids lourd K-1, un champion Showtime, et je ne sais pas ce qu’il pourrait vouloir de plus. Gloire champion, ce n’est plus possible. Il est temps de passer à autre chose».

Plusieurs fois champion du monde de K-1, Ernesto Hoost a également livré son témoignage à De Telegraaf.

«Son style de combat, surtout lorsqu’il était plus jeune, était spectaculaire. Il était agressif et il a surpris de nombreux adversaires avec ça. Il nous manquera, car je ne vois pas émerger un, deux, trois quelqu’un de ce calibre qui puisse faire la même chose. Vous ne verrez pas facilement ce type de combattants, qui ont aussi de la bravade, du courage et un beau style de combat», a-t-il déclaré.

Par Le360sport
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