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José Mourinho, le «spécial finales»

Posté le 25/05/2017 à 19h21 par Omar Sara (Mise à jour le 25/05/2017 à 19h25)

Kiosque360. En remportant la coupe de Ligue Europa face à l’Ajax Amsterdam (2-0), José Mourinho en est à quatre finales européennes jouées et remportées. Sa devise: une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne.

21 mai 2003. José Mourinho, remporte sa première finale de Ligue des champions avec le FC Porto. Il récidive toujours avec le FC Porto, face à l’AS Monaco (3-0). Suivra une nouvelle C1 avec l’Inter en 2010 face au Bayern (2-0), puis cette C3 avec Manchester United face à l’Ajax Amsterdam (2-0). Soit quatre vivtoires sur quatre tentatives indique sofoot du 25 mai. Le point commun de ces quatre finales européennes disputées par José Mourinho ? La victoire. Et surtout les buts. Dix pions en quatre rencontres, de quoi démolir ses détracteurs qui l’accusent de placer des bus en défense.

Sofoot qualifie la copie rendue par Man U contre Ajax de purgatoire, le comparant au spectacle de grande facture proposé par le FC Séville ces dernières années en finale de Ligue Europa. Mais peu importe, les supporters de Manchester United eux attendaient un sacre européen depuis 2008 et la victoire en Ligue des champions aux tirs au but face à Chelsea. Alors que certains téléspectateurs préféraient zapper sur Grey’s Anatomy plutôt que de s’infliger cette rencontre, les supporters de Man U, eux, scandaient le nom du Special One qui, mine de rien, leur ramène un troisième trophée cette saison, après le Community Shield et la Coupe de la Ligue anglaise.

Si José Mourinho est invaincu en finale européenne, il sait aussi aborder comme il faut les finales nationales avec huit victoires en dix tentatives. Seuls José Antonio Camacho (Benfica) et Diego Simeone (Atlético de Madrid) peuvent se targuer d'avoir battu le Mou lors d’une finale de coupe. L’autre grande bataille que le Mou est habitué à remporter est celle de la communication. « Il y a beaucoup de poètes dans le football, mais les poètes ne gagnent pas beaucoup de titres », a-t-il lancé après son sacre. Une torpille dans la face des entraineurs « looser » et une bonne matière de méditation pour Pep Guardiola. Sacré Mourinho !

Par Omar Sara