Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lakjaa, est actuellement dans de beaux draps. Il avait annoncé à l’opinion publique, le jour même de l’éviction de Zaki, que le contrat de ce dernier a été résilié à l’amiable. Ce qui, bien sûr, n’a jamais été le cas, puisque lors de leur dernière rencontre de ce mardi, Lekjaa et Zaki n’ont toujours pas trouvé une formule de séparation. Ils en sont même loin.
Malgré les bons offices de Said Naciri, président du Wydad de Casablanca et de la Ligue nationale de football professionnel, qui a tout fait pour rapprocher les deux hommes, il semblerait que Zaki ait choisi d’être intraitable sur ses droits contractuels.
L'ancien sélectionneur national exigerait ainsi le versement de quelque 14.5 millions de dirhams pour tourner définitivement la page. La FRMF, elle, proposerait le versement de trois mois de salaires à Zaki et l’octroi d’un poste rémunéré de conseiller technique auprès de la FRMF. Ce que Zaki refuse en bloc.
La FRMF craindrait, face à ce blocage qui commence à perdurer, que le sélectionneur déchu ne finisse par saisir l’instance internationale du football (FIFA) ou le Tribunal arbitral du sport (TAS), en invoquant devant eux la violation d’un contrat, un licenciement abusif, et en exigeant le paiement de dommages-intérêts conséquents.