Parfois, un déclic suffit pour changer la vie d’un joueur. Et c'est bien le cas d'Amine Harit qui semble avoir trouvé une certaine maturité malgré son jeune âge, lui qui est passé par des moments difficiles l'année dernière.
En début de cette saison, l'international marocain est devenu une véritable machine à buts. Il compte, jusqu'à présent, 4 buts et 4 passes décisives en neuf matchs joués, devenant ainsi l'un des piliers de la formation allemande. Des performances qui ne passent pas inaperçues aux yeux des grands clubs, notamment le FC Barcelone.
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Dans une interview accordée à Onze Mondial, le Lion de l'Atlas revient sur le déclic qui a complétement changé sa vie. Pour lui, la naissance de sa fille lui a permis de prendre conscience des choses importantes de la vie.
“Beaucoup de choses ont changé, à commencer par ma vie privée, ma famille, mes amis. Avec je pense beaucoup de sacrifices, de travail, j’ai changé cette mentalité de joueur non professionnel, car je n’étais pas professionnel. Je l’étais à moitié. Et aujourd’hui à force de travail, de sérieux, on peut atteindre de bons objectifs”, déclare-t-il.
En évoquant son poste au sein de Schalke 04, Harit affirme qu'il bénéficie d'une certaine liberté sur le terrain. “Le coach me laisse une certaine liberté donc c’est top. J’aime bien partir de loin, m’appuyer, prendre les espaces. Ça amène aussi des pertes de balle, c’est sûr. Jouer sur l’aile ou dans l’axe ce n’est pas important, je veux être sur le terrain. Mais c’est vrai, mon poste de prédilection c’est à l’intérieur du jeu”, ajoute le Lion de 22 ans.
Amine Harit a également décrypté le dernier stage de la sélection marocaine, marqué par un nul (1-1) contre la Libye et une défaite surprise contre le Gabon (2-3). L'ancien nantais insiste sur le fait que l'équipe nationale a besoin d'un temps d’adaptation au vu des changements qui ont eu lieu, au niveau du staff technique et des joueurs. “Il y a eu un changement de sélectionneur, beaucoup de joueurs sont arrivés, d’autres sont partis. Il y a un temps d’adaptation nécessaire, mais ça va le faire. Il y a des joueurs de qualité, et nous n’avons pas encore joué tous ensemble. Avec le temps, ça ira mieux. Mais il va falloir aller vite”, conclut-il.
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