Décidément, les gifles se suivent et se ressemblent pour la junte militaire en Algérie. Dernier revers en date, l’approbation par la FIFA, lors de son 74e congrès tenu vendredi à Bangkok, d’un amendement interdisant le transfert de tout joueur issu d’un pays non membre de l’ONU. Autrement dit: le Polisario ne pourra pas faire partie du gotha du football mondial, au grand dam de son sponsor algérien.
«Lbrakna hagrouna» (les Berkanis nous ont humiliés). C’est le nouvel air sur lequel se lamentent les caporaux, après la série des camouflets causés par le maillot de la Renaissance sportive de Berkane. Si la CAF décide de sanctionner la Fédé des papys d’Alger, les clubs algériens seraient dans de beaux draps. La «force de frappe» pourrait bien se retrouver esseulée sur la scène sportive… à moins d’organiser des matchs amicaux contre le FC Tindouf.
Saïd Chengriha and Co ont beau tenter de sonner l’habituel hallali contre le Maroc représenté par une équipe de foot, la Renaissance sportive de Berkane, en vain. Gagnés par le démon de l’hubris, les caporaux d’Alger ont opté pour un bras de fer très au ras des pâquerettes, en concoctant un scénario lunaire pour contrer l’évolution du représentant marocain face à l’USM Alger, avec son maillot habituel floqué de son Sahara, ce qui les plonge aujourd’hui dans un imbroglio surréaliste. Voici quand, malintentionnés, on privilégie la démagogie plutôt que la rationalité. Malheur aux vaincus!
L’ayant débarqué après la piètre prestation des Fennecs lors de la CAN 2023, les caporaux cherchent toujours une astuce pour ne pas verser le moindre dinar de dédommagement à l’ex-coach. Sauf qu’il y a un hic: les Algériens ont beaucoup de sympathie pour Djamel Belmadi, et cela risque de faire du grabuge.
Le régime & Co ne se remet toujours pas de la sortie de ses Fennecs au 1er tour de la CAN. Il cherche désespérément un remplaçant à un Belmadi qu’il chasse sans ménagement, et sans dédommagement. Mais face aux refus à répétitions qu’il essuie, il ne lui reste plus que Hafid Derradji, le médiocre commentateur qui se rêve en sélectionneur. Après tout, pourquoi pas? En Algérie, tout est possible, comme l’est la guerre ouverte que livre désormais la junte… à la terre entière.
Elevé au rang de héros national après la victoire finale à la CAN 2019, le désormais ancien sélectionneur des Fennecs est devenu la cible des médias et autres «analystes» à la solde de la junte militaire. Une machine de diffamation s’est mise en branle, accusant l’homme de tous les maux.
La junte algérienne a du mal à digérer son éclatant échec à placer un des siens au Comité exécutif de la CAF. Cette déroute tonitruante ne peut même pas être calmée par un lénifiant. Et pour cause, il n’y a plus d’anesthésiants en Algérie et les pharmacies en France sont dépouillées de ce produit, présent dans tous les bagages transportés par Air Algérie. Pendant ce temps-là, le régime jubile à l’idée de fabriquer des couches… pour adultes. Il est vrai que pour les gérontes au pouvoir, les couches sont un produit hautement stratégique.
Voulant faire admettre son enfant illégitime, le Polisario, au sein de la Confédération africaine de football (CAF), l’Algérie a essuyé un niet catégorique. Un énième revers pour une junte militaire algérienne manifestement hors-sol.
En invitant une «équipe» de la pseudo-rasd pour disputer un match au stade Nelson Mandela contre une formation locale, la junte militaire en Algérie a prouvé, une nouvelle fois, qu’elle était hors-sol. Voulant déstabiliser les Lionceaux de l’Atlas, les maîtres d’Alger se ridiculisent.
On n’aimerait être à sa place pour rien au monde. Le patron de la Fédération algérienne de football, et donc de l’équipe U-17 de la Corée de l’Est, commente pour Le360 le déroulé du match qui a vu sa sélection s’effondrer devant les Lionceaux de l’Atlas. Le pauvre responsable affirme vouloir s’installer au Maroc en tant que réfugié politique.
Les caporaux n’arrivent toujours pas à digérer la cuisante défaite de leurs poulains face aux Lionceaux de l’Atlas à la CAN U-17. Comme il y a du vide sous le képi, les héritiers de Boumedienne qui ont hérité de Tebboune sont à des années-lumière de comprendre qu’il s’agit de foot impliquant des gamins. Le fair-play? Passez dans un siècle du côté de Constantine.
Said Chengriha, patron de la junte militaire au pouvoir en Algérie, est hors de lui. Et il y a de quoi: le Sénégal qui lui ravit la Coupe du CHAN à domicile et la militante Amira Bouraoui qui file entre les doigts de ses poulets en Tunisie. Au QG de son armée, il laisse exploser son ire.
