Rachid Andaloussi s'exprime en exclusivité pour Le360 Sport. Le patron des Verts revient sur ses 100 premiers jours en tant que président du Raja de Casablanca. “J’ai accepté de prendre les rênes du club, malgré la situation difficile qu’il traverse, parce que je suis d’abord un Rajaoui”, a lancé l’ancien membre du Comité directeur de Jawad Ziyat.
“Durant cette période, nous avons donné la priorité au côté sportif pour garder une certaine stabilité au niveau technique et maintenir le Raja dans son rang. (…) Le comité actuel a également blindé les joueurs issus de notre centre de formation pour barrer la route aux prétendants qui cherchaient à les enrôler”, explique Andaloussi.
Ce dernier a également évoqué la situation de l’entraîneur de l’équipe première Jamal Sellami, ciblé par une partie des supporters après la défaite contre le WAC. “Nous avons perdu un seul match. C’est vrai, c’est un match important, mais au final, ce ne sont que trois points de perdues. Je ne peux pas demander à un coach de partir pour ça. Et en plus, je n’ai pas de baguette magique pour trouver un coach en un claquement de doigts. Sellami a énormément donné au club, il a construit un groupe solide constitué essentiellement de joueurs formés au Raja”, ajoute-t-il.
Concernant les rumeurs sur les tensions qui existeraient au sein du vestiaire, Andaloussi a tenu à calmer les esprits: “Ils (les joueurs) passent plus de temps ensemble qu’avec leur famille. C’est normal que des conflits en raison de la concurrence existent, mais ce n’est pas si dramatique. Ils sont tous bien éduqués”.
Enfin, le patron du Raja a évoqué l’affaire Fakhir, qui pèse lourd sur les finances du clubs. “Fakhir a trop donné au Raja de Casablanca. (…) Aujourd’hui, je lui tends la main pour qu’on trouve, ensemble, une solution. Le Raja est son club, lui a tout donné et j’espère qu’il pensera à son intérêt”, conclut le président rajaoui.