Maigre moisson, c’est peu dire. Le sport national a été laminé par une véritable débandade aux JO de Rio. Tout le monde a déposé les armes, sauf un. S’ils ont encore un brin de bon sens, nos dirigeants sportifs devraient déposer leur démission depuis le CNOM jusqu’aux clubs en passant par les Fédérations.
Le FUS est devenu champion du Maroc. Ce n’est pas une surprise même s’il fallait attendre le dernier match pour le concrétiser. Et pour cause, cela fait des années que les dirigeants du club rbati ont programmé ce sacre.
A quelques semaines des Jeux olympiques de Rio, beaucoup d’athlètes dans plusieurs pays ont été épinglés pour dopage. Le CIO a même engagé la responsabilité des fédérations. Au Maroc, il existe le dopage actif et le dopage passif.
Les dirigeants du TAS ne décolèrent pas et comptent interjeter appel auprès de la FIFA et du… TAS. Et pour cause un but incroyable auquel la commission d'éthique a cru en toute iniquité.
L’arbitre Taoufik Gourar a commis l’irréparable en brandissant 12 cartons contre le MCO. Triste et honteux record d’un homme en noir qui a vu rouge et jaune. Dans l’Oriental on appelle cette injustice «Hogra». Il faut réparer les dégâts.
Le président du Raja, Mohamed Boudrika est un fanatique de la démission. C’est un éternel démissionnaire qui ne passe jamais à l’acte: il a démissionné 7 fois du Raja et 2 fois de la FRMF.
La Fédération royale marocaine de football est vraiment hors jeu sur le terrain aussi bien communicationnel que décisionnel. Ses membres se réunissent ce lundi pour étudier le rapport de la commission chargée de sélectionner le sélectionneur national.
Ce qui se passe avec le joueur Adil El Karrouchy au CHAN est, le moins que l’on puisse dire, scandaleux. Il dénote en tout cas l’amateurisme de toutes les composantes de notre football dit professionnel.
